Quitter la Terre
Dixit Constantin Tsiolkovski « La Terre est le berceau de l’humanité mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau ». Une poignée d’astronautes ont déjà foulé le sol Lunaire avant de rapidement revenir sur Terre mais le cordon ombilical avec la planète bleu est loin d’être tranché, le jour où nous la quitterons durablement, il est probable que l’on se dirige vers Mars: une planète proche (plus que les autres) et moins inhospitalière que l’infernale Venus. D’autres projets (plutôt des rêves pour l’instant !) envisagent de s’installer sur certains satellites de Jupiter ou de Saturne voire sur une soeur jumelle de la Terre orbitant autour d’une autre étoile mais si nous n’atteignons pas la planète rouge il y peu d’espoir de trouver les ressources et la volonté d’aller plus loin. Mars est la première étape avant de s’élancer vers des territoires plus reculés du système solaire voire vers d’autres étoiles, c’est un test que nous devons absolument réussir faute de quoi, à plus ou moins long terme l’humanité est condamnée.
Aller vivre sur Mars
Conclusion, il faut aller sur Mars, pas seulement pour l’explorer avec des robots mais pour y habiter, s’y adapter inventer de nouveaux modes de vie, pour se préparer… La promesse d’atteindre cette nouvelle frontière est faite depuis longtemps mais à chaque fois les échéances reculent, les budgets sont coupés pour alimenter des projets à court termes, de nouvelles difficultés semblent surgir, et surtout il y a la peur d’échouer, d’investir des milliards d’euros (ou de dollars) pour que qu’un équipages aille se perdre dans les profondeurs de l’espace comme de nombreuses sondes martiennes.
La colonisation programmée de Mars
Puisque les agences spatiales gouvernementales hésitent, Mars One est là pour s’emparer de cette nouvelle quête: partir vivre sur Mars, s’y installer de manière durable, la coloniser ! Ce projet est supporté par une fondation privée (pas de pression de l’administration) à but non lucratif (pas de pression de la part des actionnaires !). Il ne s’agit pas d’un collectif de rêveurs qui fantasment sur les horizons martiens mais d’un projet, structuré et réfléchi. Son programme comporte une liste précise d’échéances qui s’étalent sur une vingtaine d’années, la première phase est en cours, elle consiste en une sélection d’un groupe de volontaires prêts à s’embarquer pour Mars et à y finir leurs jours. En 2013 près de 200 000 personnes ont proposé leur candidature, aujourd’hui seule cent ont été retenues, et parmi elles se trouvent sans doutes le premier être humain qui posera le pieds sur une planète extraterrestre. Ce sera l’aboutissement d’un long processus mais auparavant les volontaire devront être entraînés, des fonds devront être réunis pour envoyer des missions non habités préparatoire puis pour envoyer.
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