Bas Lansdorp conference satshow

Le global satshow est un événement organisé par l’ESOA une organisation a but non lucratif ayant vocation (selon ses propres termes) à « promouvoir l’intérêt pour les opérateurs satellites ». Il se tient chaque année à Istanbul et inclut une série de conférences, Bas Lansdorp a été l’auteur de l’une de celles ayant eu lieu le 29 novembre 2016 (avant l’annonce du retard pris par le projet Mars One). Une partie de ses propos sont repris dans un article publié le premier décembre par le journal turque Daily Sabah et permet d’apporter quelques informations supplémentaires.

Bas Lansdorp a évoqué l’un des problèmes les plus souvent soulevés: le financement des différentes phases du projet Mars One. Il estime toujours le coût à environ 6 milliards d’euros et fait remarquer que cette somme serait facilement réunie si seulement une quarantaine de milliardaires décidaient d’apporter leur contribution mais plus important il annonce avoir trouvé un partenaire capable d’investir 4,5 milliards de dollars comme sponsor et détenteur des droits de diffusion (des futurs docu-réalités) ! Si cette information venait à être confirmée il s’agirait d’un tournant qui permettrait de balayer tous les doutes à propos du financement de Mars One. Il est cependant nécessaire de tempérer notre enthousiasme puisque , quelques jours après cette conférence, les principales échéances ont été différées de quelques années. S’agit d’une défection de ce mystérieux sponsor ou d’un simple réajustement ?

Bas Lansdorp indique également bénéficier du soutient direct ou indirect d’une centaine de pays à travers le monde et que les innovations technologiques qui accompagnent le projet Mars One (pour le voyage et la survie sur la planète rouge) trouveront pour la plupart des applications immédiates sur Terre, les brevets dont elles font l’objets permettront de financer une partie importante du projet.

En ce qui concerne les volontaires, Bas Lansdorp indiques que l’équipe (de 4 personnes) sélectionnée pour le premier voyage ne sera mis au courant que le jour même du départ. Ils auront passé une dizaine d’années à s’entraîner, à se former, et à se préparer, physiquement, psychologiquement et émotionnellement au voyage et aux conditions de vie sur Mars.

Bas Lansdorp évoque également l’un des aspects les plus délicat du projet qui est l’absence de voyage retour pour les volontaires, ces derniers s’engagent à vie pour Mars One sans possibilité de revoir la Terre, leur pays, leur familles, leur amis…, il est est donc important, pour Bas Lansdorp que ceux qui s’engagent aient non seulement les capacités requises pour cette épreuve mais qu’ils la considère également comme l’aboutissement d’un rêve. Il propose également de relativiser et compare la situation des futurs colons martiens à celle des européens s’embarquant pour le nouveau monde à partir de XVIème siècle: peu d’espoir de retour, un monde presque inconnu loin de leur terre natale avec des communications par courrier peu fiables et nécessitant plusieurs mois (alors que les communications avec Mars prendront tout au plus quelques dizaine de minutes !).

Source:

http://www.dailysabah.com/money/2016/12/01/first-human-settlement-on-mars-to-cost-6b

 

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